Les Terreurs nocturnes chez l’enfant

Les Terreurs nocturnes chez l'enfant
Les Terreurs nocturnes chez l'enfant
Les Terreurs nocturnes chez l’enfant
Comment reconnaitre une terreur nocturne lorsque l’on s’y trouve confronté ? Bien souvent, nous pensons que l’enfant fait un cauchemar.

Le cauchemar ressemble à s’y méprendre à la terreur nocturne, mais en fait, il n’en n’est rien. Lorsque l’on se trouve confronté à une terreur nocturne, et que c’est la première fois, il est courant de se sentir désemparé. Le cauchemar est ordinaire, mais la terreur nocturne est un trouble du sommeil assez spectaculaire et déroutant.

Identification de la terreur nocturne

L’enfant est en phase de sommeil profond, et soudain se dresse sur son lit en hurlant, les yeux ouverts et en proie à une peur terrible. Au début, on pense à un cauchemar et on le prend dans ses bras pour le consoler, mais très vite, on s’aperçoit que l’enfant ne reconnait pas la personne qu’il a en face de lui et se débat pour lui échapper, hurle, tape des pieds et des poings.

Par contre, la terreur nocturne n’est en aucune manière un trouble grave. C’est une affection plutôt courante chez les enfants à partir de 18 mois jusqu’à 15 ans environ. Et cela se produit également chez les adultes. Il est vraisemblable que les terreurs nocturnes correspondent à un changement de rythme ou de survenues d’évènements perturbants au cours de la vie des sujets atteints.

La terreur nocturne est associée au somnambulisme, car elle intervient en début de nuit et l’enfant ne se souvient de rien à son réveil, ce qui est très perturbant pour l’adulte qui a dû passer entre une demi-heure et une heure à consoler son enfant pour le recoucher.

Si les terreurs nocturnes reviennent trop fréquemment (2 à 3 fois par semaine par exemple) il est nécessaire de consulter. A la fois pour rassurer les parents mais également pour essayer de comprendre pourquoi l’enfant réagit de la sorte. Il existe des traitements homéopathiques qui arrivent à bout de ces terreurs nocturnes (L72) et qui redonnent le sourire aux parents qui ont passés des semaines dans l’incompréhension de la situation.

Il ne faut surtout pas essayer de réveiller l’enfant, le secouer, ou tenter de lui faire dire quoi que ce soit : De toute façon, il ne dira rien, pleurera et restera les yeux ouverts et perdus dans le vide. Cette attitude fait assez peur, surtout aux parents de très jeunes enfants et tant que l’on n’y a pas été confronté il n’est pas évident de poser le diagnostic.

En réalité, le cauchemar, contrairement à la terreur nocturne, survient à la fin du cycle du sommeil, et l’enfant se réveille en pleurant. Il identifie l’adulte qui entre dans sa chambre et accepte relativement rapidement de se recoucher. Le matin, au réveil, il racontera facilement son cauchemar et se souviendra de la présence de son papa ou sa maman. Lorsque l’on est informés et conscients que ce ne sont pas des cauchemars, il est donc plus aisé d’analyser la situation et d’y remédier.

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